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Histoire de la
famille
Voir
INCENDIE 1858
1858 -
"Un violent incendie a éclaté la nuit dernière, à deux heures
du matin, dans les vastes ateliers d'une fabrique de pianos,
situés au fond d'une cour de la maison n° 14 [24?], rue des
Amandiers, et formés par un bâtiment de construction légère
comprenant seulement un rez-de-chaussée.
Le feu s'est
rapidement propagé, et lorsque les secours ont commencé à être
organisés, il embrasait 20 mètres de la façade et menaçait
d'envahir les bâtimens voisins, qui tous servent d'ateliers et
ne sont pas plus solident établis.
Mais, grâce à
l'activité déployée par les sapeurs-pompiers, secondés par les
sergens de ville et les habitans du voisinage, le feu a été
circonscrit. On a préservé de ses atteintes les bâtimens
mitoyens; mais l'atelier et les bois, les outils, les pianos,
qu'il contenait en grande quantité, ont été la proie des
flammes. Une enquête a été ouverte par le commissaire pour
rechercher la cause, encore ignorée, de ce sinistre."
La Presse, 13/05/1858, p. 2
(gallica.bnf.fr)
1867
1871
1872
1878
1880
1883
1887
1888
1889
1890
INCENDIE 1876
Le
feu a atteint des bois ouvragés qui étaient entassés dans le
grenier, et menaçait de prendre de grandes proportions sans
l'arrivée des pompiers du Mont-de-Piété, qui ont mis vivement
leur pompe eu manœuvre. Les pompiers de la mairie et du
boulevard Richard-le-Noir sont arrivés et ont prêté leur
concours.
Le feu a été éteint vers les deux heures. Les dégâts
sont évalués à 10,000 francs couverts par une assurance. Voir :
Le
Petit Parisien, 02/12/1876, p. 4
CURIOSITÉ
Interrogé de
nouveau, il a simulé la folie et a demandé enfin à être
confronté avec M. S. Ce dernier s'est aussitôt présenté chez le
commissaire de police, a qui il a confessé que l'individu arrêté
ne s'appelait pas Gavaut, mais Delarue, résidant habituellement
à Porto, où il vit avec sa famille. Delarue, qui est père de
huit enfants, est un faussaire émérite.
Il y avait plusieurs
années déjà qu'il se livrait, dans ses fréquents voyages à
Paris, à ce genre d'exploits. Il a été envoyé au Dépôt."
Le Petit Parisien, 21/07/1887, p. 3
LES GRÈVES DE 1888
Les intéressés, qui sont au nombre d'une
trentaine, n'ont pas accepté ces nouvelles conditions. Du-nuit
ont déjà quitté la maison, les autres sont restés prévisoirement
pour achever le travail commencé, car la diminution ne doit
porter que sur le travail confié à 1 ouvrier postérieurement au
jour auquel elle a été décidée. A la suite de ces incidents, la
Chambre syndicale des ouvriers en pianos avait urbanisé à la
salle Lechable, 103, boulevard Ménilmontant une reunion à
laquelle étaient convoqués tous les ouvriers facteurs de pianos,
et dont le but était de discuter les mesures à prendre pour
arriver au maintien de l'ancien salaire. Trois cents ouvriers
environ appartenant aux différentes fabriques de pianos avaient
répondu à la convocation.
L'assemblée a donné mandat à trois
membres de la Chambre syndicale de se présenter à la maison
Gaveau avec le procès-verbal de la séance pour demander le
maintien des salaires actuels, les finisseurs ne voulant
accepter aucune diminution. Une réunion générale des ouvriers
facteurs de pianos est décidée pour dimanche prochain."
Le Petit Parisien, 26/10/1888, p. 3
1894
PIANOS
GAVEAU
"S’il est un nom
très connu du public, c’est certainement celui de Joseph Gabriel
GAVEAU, né
à Romorantin en 1824. Il n’a pas non plus accumulé les brevets
d’inventions, pourtant il a introduit bien des modifications à
la construction du piano et donné son nom à une mécanique
adoptée par beaucoup de facteurs français et étrangers, connue
sous le nom de mécanique GAVEAU.
Il est aussi l’auteur d’une
transformation de la mécanique de piano à queue d’ERARD, à
laquelle il applique le ressort à boudin et d’un système de
piano démontable en cinq parties. M. GAVEAU
a tenté d’obtenir l’amplification du son par réflexion, en
plaçant une glace à quelques millimètres de la table d’harmonie
; l’expérience nous fixera sur la valeur de cette innovation
présentée à l’exposition d 1889.
En attendant, elle témoigne du
souci et des soins que ce facteur apporte à sa fabrication.
C’est en 1847 que M. GAVEAU
débuta, dans de fort modestes conditions ; aujourd’hui il occupe
200 ouvriers et construit environ 1 500 pianos par an ; sa
production totale s’élève actuellement à près de 15 000
instruments.
Ce facteur eut une médaille de deuxième classe en
1855, une d’argent en 1867. La médaille d’or en 1878 et en 1889,
atteste l’excellence de la qualité de ses instruments, affirmée
à diverses reprises aux expositions d’Amsterdam (1883), d’Anvers
(1885) et de Bruxelles (1888) par le diplôme d’honneur. Depuis
peu, M.
GAVEAU
s’est adjoint ses six fils qu’il a placé à la tête des
différents services de son usine."
1896
1897
A savoir plus sur la
fabrique GAVEAU, voir
SALON PARISIEN
"La maison Gaveau a été fondée en 1847. Il convient donc de
remarquer tout de suite l'importance que cette manufacture a
prise, en des années en somme assez peu nombreuses, importance,
d'ailleurs, parfaitement justifiée par les perfectionnements que
MM. Gaveau n'ont cessé d'apporter dans la construction de leurs
instruments, et les soins minutieux qui n'ont jamais cessé de
présider à la fabrication des pianos sortis de leurs usines.
La
réputation acquise par cette maison et la place considérable
qu'elle occupe aujourd'hui dans le monde artistique et musical
sont d'ailleurs d'une progression facile à suivre pour le
visiteur qui considère le médailler si garni qui n'a rien à
envier à ceux des manufactures les plus célèbres.
En 1855, la
maison Gaveau recevait sa première médaille de bronze à
l'Exposition universelle de Paris. En 1867 (Paris), venait la
médaille d'argent; en 1878 (toujours à Paris), c'était enfin la
médaille d'or! Depuis, en 1883 (Amsterdam); en 1885 (Anvers); en
1888 (Bruxelles), les plus belles récompenses se succédaient, et
dès 1886 (le Havre), la maison Gaveau, hors concours et membre
du jury, augmentait la liste de ses récompenses d'une nouvelle
distinction, chaque fois plus élevée à toutes les expositions,
où ses envois faisaient l'admiration des Connaisseurs.
En 1889,
M. Gaveau obtenait une grande médaille d'or à l'Exposition
universelle. De plus, son médailler est orné des croix de
nombreux ordres européens, parmi lesquelles là croix de la
Légion d'honneur brille d'un éclat tout particulier.
Nous devons donc
remercier MM. Gaveau d'avoir envoyé un choix de leurs
instruments à notre Exposition.
Ils sont réunis en un Stand
élégant placé au centre du Salon Parisien, et le public ne se
lasse pas d'admirer ces superbes modèles, parmi lesquels nous
remarquons tout particulièrement un demi-queue, apprécié
justement au cours dès auditions données par M. G. Duvauchelle,
pianiste et compositeur distingué; un petit format, palissandre;
un grand format, noyer ciré, de style rocaille; un autre grand
format, aux appliques de cuivre mat, d'un goût exquis ; enfin un
piano de style empire, décoré d'une ronde d'amours, de sphinx,
etc., etc., meuble merveilleux à qui l'instrument ne le cède en
rien, merveilleux aussi de précision, de sonorité et de qualité
générale.
Ce sont là tous modèles riches, et ce n'est que
justice s'ils excitent la plus grande curiosité et l'admiration
du meilleur aloi.
La maison Gaveau
possède une superbe usine modèle à vapeur à Fontenày-spus-Bois,
près Paris, comprenant : chantiers, hangars, séchoirs, où sont
réunies toutes les essences de bois secs qu'un outillage
perfectionné transformera au fur et à mesure en pianos auxquels,
dans de vastes et nombreux ateliers, travaillent plus de 400
ouvriers, spécialistes de toutes les parties de l'instrument.
C'est une telle organisation qui permet de fabriquer
annuellement plus dé 1,800 pianos de toutes sortes. Attenant à
cette nouvelle usine est une cité ouvrière qui fait l'admiration
de tous ses visiteurs. En '86-, afin d'améliorer, autant que
possible, la condition de son personnel, M. J. Gaveau a institué
une Société deseeours mutuels entre les ouvriers de son usine,
assurant à tous, en cas de maladie, les soins du médecin et les
médicaments à titre gratuit.
Il s'agit donc bien là d'une de nos
grandes industries nationales et nous sommes heureux, dans ce
journal dévoué à toutes les bonnes causes, d'apporter notre
tribut d'admiration à cette maison. Elle est de celles qui font
la gloire du pays. Les pianos Gaveau connus et dispersés par le
monde entier servent, eux aussi, à faire, au loin, triompher la
suprématie du travail national et de l'industrie française."
Le
Journal de l'Exposition nationale et coloniale de Rouen et
Moniteur des exposants, 1896, p. 6-7
- Voir
1898
1899
1900 1903
NÉCROLOGIE
Il apporta
notamment d'importants perfectionnements à l'échappement el à la
confection des armatures du sommier. Travailleur acharné, M.
Gaveau était d'une grande loyauté en affaires est avait su
s'attirer l'estime de tous ceux qui l'approchèrent. Ses obsèques
bnL élé célébrées à l'église St-Ambroise. Nous adressons à sa
famille nombreuse (il laisse 7 enfants et 10 petits-enfants),
l'expression de notre condoléance bien sincère."
Revue musicale Sainte-Cécile : publication
bi-mensuelle, 17/03/1899, p. 88 (gallica.bnf.fr)
LA MANUFACTURE GAVEAU
Depuis sa fondation en 1847, le nombre des pianos
fabriqués par elle s'élève à 38.500. Les bâtiments de l'usine,
construits en meulières et en briques, sont élevés sur cave, et
se composent d'un rez-de-chaussée et d'un premier étage.
Signalons au rez-de-chaussée une grande galerie de 75 mètres de
long sur 11 mètres de large, où sont débités les bois achetés en
forêt, et qui est reliée à la ligne de Vincennes par une voie de
raccordement, ainsi que différents ateliers réservés l'un à la
fabrication des pièces de serrurerie et de mécanique, un autre
au barrage et le troisième au tablage.
C'est dans ce dernier
qu'on pose les cadres de fer et les tables d'harmonie, les
sommiers d'accoche et de chevilles. Des milliers de tables y
sont exposées sur des soupentes pendant plusieurs mois, afin de
prendre, avant la mise en place définitive, la chaleur de la
pièce maintenue constamment à 30 degrés. A côté de l'atelier du
tablage se trouvent ceux affectés au filage et à la pose des
cordes.
Une machine de 300 chevaux, établie dans un pavillon
central, fournit l'énergie aux différentes machines-outils
réparties dans ces divers ateliers, ainsi qu'aux deux dynamos
utilisées pour l'éclairage électrique. De chaque côté du
pavillon, dans deux bâtiments à un étage, sont installés les
séchoirs. Au premier étage se trouvent les galeries réservées
aux ateliers de la mécanique, du clavier, de l'ajustage et du
réglage.
Une rue intérieure, large de 10 mètres, sépare les
bâtiments principaux des constructions annexes. Ces dernières
comprennent le bâtiment dit des expéditions renfermant tous les
pianos finis (400 à 600 en moyenne), un abri pour les
accumulateurs l'électricité, les ateliers de laquage et de
garnissage des marteaux, enfin le réfectoire des ouvriers
servant aussi de salle de réunions à la Société de secours
mutuels et de salle des fêtes.
Plus loin s'étendent les communs,
un magasin à fer et un hangar couvert pour le séchage du bois
près duquel se trouve un vaste réservoir approvisionné de 50.000 litres d'eau. Enfin, à côté de l'usine, on doit signaler la cité
ouvrière déjà mentionnée, desservie par 5 rues particulières et
comprenant déjà 2 grands immeubles et 29 villas particulières.
Les rues sont éclairées à l'électricité et munies de
canalisations d'eau. Le fondateur de la maison a créé, à l'usage
de ses ouvriers, une Société de secours mutuels dont il leur
laisse l'administration.
Les allocations attribuées par cette
Société aux malades sont de 2 francs par jour pour les hommes et
de 1 fr. 50 pour les femmes et apprentis, pendant les 6 premiers
mois, de 1 franc pendant les 3 mois suivants et de 0 fr. 50
pendant les 3 derniers mois, de telle sorte pourtant que
l'indemnité accordée aux sociétaires hommes ne dépasse pas 500
francs et que celle des femmes et apprentis n'excède pas 405
francs par an.
Les perfectionnements apportés par la maison dans
la fabrication des pianos concernent surtout les pianos droits,
dont la mécanique a été sensiblement améliorée, grâce à une
heureuse application du ressort à boudin et à diverses
modifications dans la disposition de certaines parties (fourches,
nez, etc.)." État
des communes à la fin du XIXe siècle, Fontenay-sous-Bois :
notice historique et renseignements administratifs / publié sous
les auspices du Conseil général, Fernand Bournon; Département de
la Seine. Direction des affaires départementales, 1902, p. 100-101
1907
La renomée de la maison
GAVEAU doit beaucoup aux concerts
judicieusement organisés par Etienne dans sa salle de concert
moderne pour l'époque. Les plus grands artistes sont invités à
jouer ses les instruments de la marque surtout ses fameux pianos
de concerts.
Voir
L'INCENDIE DE
1908
Le feu a
éclaté dans le magasin central, où l'on fabrique la boiserie des
instruments. Le concierge donna aussitôt l'alarme, mais avant
l'arrivée des pompiers, les trois étages de l'immeuble étaient
en feu. Un bataillon du 1er zouaves, caserné au fort de Nogent,
deux bataillons de chasseurs à pied et l'infanterie coloniale
accourus de Vincennes organisaient le service d'ordre sous les
ordres du général Hermand.
Les pompiers de Fontenay, de
Vincennes, du Perreux, et de toutes les localités voisines
attaquaient le foyer de l'incendie, mais l'eau manquait tout
d'abord, et les secours ne furent au complet que lorsque furent
arrivés de Paris 900 mètres de tuyaux, à l'aide desquels on put
relier l'usine Gaveau à la place de la mairie de Fontenay. Grâce
à la présence d'esprit et au courage des pompiers de Fontenay et
de Vincennes, accourus les premiers sur le théâtre de l'incendie,
une véritable catastrophe fut évitée.
Ils retirèrent à temps des
caves une quantité considérable de vernis et d'essences qui
eussent fait explosion. Le feu s'était déclaré vers 8 h. du soir
et ce n'est que vers une heure du matin qu'on en a été maître.
Un seul bâtiment de l'usine a pu être préservé. Les magasins et
les 2 000 pianos qu'ils contenaient sont détruits.
La
comptabilité a pu être sauvée. On n'a eu à déplorer aucun
accident de personnes, malheureusement, 350 ouvriers vont se
trouver momentanément sans travail. Les dégâts matériels,
couverts par plusieurs assurances, s'élèvent à près de 2
millions. L'enquête ouverte par le commissaire de police de
Vincennes n' a pas encore établi comment le feu avait pris."
La Croix, 14/03/1908
En effet, seuls les ateliers de montage ont été, en
partie, détruits par les flammes les ateliers de fabrication et
toute la partie de l'usine affectée aux bois de réserve ont pu
être heureusement préservés et sont absolument indemnes. Du
reste, le stock de pianos qui se trouve au siège social, 45, rue
de la Boétie, permettra largement de répondre aux commandes les
plus pressantes. "
Le Petit Parisien, 15/03/1908, p. 4 et dans "
Le Figaro, 14/03/1908 (gallica.bnf.fr)
et
La Presse, 15/03/1908, p. 2
(gallica.bnf.fr)
Un incendie détruit
l'usine pendant l'absence de Gabriel GAVEAU et dans des conditions
qui amènent le départ d'Eugène.
Terrible Sinistre à
Fontenay-sous-Bois.
"L'usine Gaveau
détruite par le feu. La violence de l'incendie. Sur les lieux d
sinistre. - Les blessés. - Les dégats.
Au nomhre de 400
à 500 environ, ceux-ci en effet, étaient accourus dès que le
premier signal du feu fut donné.
22 avril 1908 :
HISTORIQUE
Au
rez-de-chaussée du bâtiment principal, une galerie de 75 mètres
de long où l'on débite les bois acheminés ici par un
raccordement ferroviaire sur la ligne de Vincennes.
Une machine
de 300 chevaux-vapeur fournit l'énergie aux divers ateliers. Les
tables d'harmonie sont mises à sécher pendant plusieurs mois à
une température constante de 30° C. À la grande époque, 2000
pianos sortent annuellement de chez GAVEAU qui emploie 350
ouvriers. Surélevée au début du XXe siècle, l'usine est ravagée
en 1908 par un incendie qui prive d'eau une bonne partie de la
ville. Un an plus tard, elle est remise en fonction. Pendant
plus d'un siècle, les pianos GAVEAU auront été synonymes d'une
certaine idée du son français."
www.culture.gouv.fr
1910 1911
Les frères
Gaveau ont construit une cité ouvrière de deux immeubles et 29
maisons avec un petit jardin avant, dans les rues nommées
d'après les noms de ses filles, rue Pauline, rue Thérèse et rue
Yvonne, et aussi dans la rue Jean-Jacques Rousseau et rue
Jacques Gaucher. Voir
Après 1910 moment on a trois marques GAVEAU :
GAVEAU
Gabriel
Augustin
Repris par
Etienne GAVEAU
"Maison
fondée en 1911" près
de Bois de Boulogne :
55-57 Avenue Malakoff, 75016 Paris (Adresse depuis 1919) - Usine à
Asnières
Commencé en 1911 par
Edme & Augustin GAVEAU
Augustin GAVEAU
semble d'être associé avec un
concessioneur
1912
La salle et tous les services de la maison Gaveau, installés
dans le luxueux hôtel de la rue La Boétie, ainsi que l'usine
modèle de Fontenay-sous-Bois sont connus de tous les artistes et
amateurs français et étrangers qui savent aussi que la
manufacture de pianos Gaveau est une des plus importantes et des
plus anciennes de la facture française, une de celles qui
représentent avec le plus d'éclat et d'autorité notre art
industriel dans le monde.
La distinction dont est l'objet M.
Etienne Gaveau, chef de la maison qui porte son nom, sera donc
accueillie avec faveur par la fidèle clientèle ainsi que par les
admirateurs de la vieille et digne marque nationale."
Le Temps, 31/07/1912, p. 4
(gallica.bnf.fr)
"
PIANOS D'ART "
SOUS-MARQUE
Voir
Gabriel GAVEAU Publicité de 1919, voir plus de sa
1921 1925 1927
SOUS-MARQUE
1931
GABRIEL GAVEAU (Maison fondée
en 1911), 55-57, avenue Malakoff, Paris, exposait différents appareils de T.
S. F., phonographes; parmi lesquels nous citerons un joli clavecin décoré,
restauration de sa fabrication, scrupuleuse de ces délicieux instruments
d'antan."
Rapport général de la Section française, par A.
Lambert-Ribot ; Exposition internationale de Liège, 1931, p. 315
1936
"FONTENAY-SOUS-BOIS. - Gaveau, pianos, T. S. F. 300 ouvriers ont
occupé l'usine, les femmes et enfants sont parties."
Le Populaire : journal-revue hebdomadaire
de propagande socialiste et ..., 05/06/1936, p. 2
(gallica.bnf.fr)
1947
1961
1965 1968
En 1961, aussi
avec PLEYEL, créant « Les grandes
marques réunies » mais elles finissent par déposer définitivement
leur bilan en 1965.
1976
1995
1998 2001 2005 2007
De 1995 à 2005 ils sont
fabriqués à Alès dans la Manufacture Française de piano.
Depuis mai 1998, Hubert Martigny a
donné un nouvel élan à la dernière manufacture de pianos en France en se
portant acquéreur des trois marques françaises et en les réunissant sous
le nom de “Manufacture Française de Pianos", à Alès.
Mais pendant les
dernières années, on a arrêté avec la production des pianos GAVEAU
à Alès par la grande concurrence de la Chine.
Les bâtiments qui
abritaient l’usine GAVEAU jusqu’en 1960 existent toujours en 2007 mais
ils ne servent plus à fabriquer des pianos.
C’est la fin d’une longue
histoire pour une de plus grandes familles de fabricants de pianos au
monde.
(21):
Malou Haine. Marques d'instruments de musique
(1860-1919), consulté le dimanche 05 mai 2014
(21):
Malou Haine. Marques d'instruments de musique
(1860-1919), consulté le dimanche 05 mai 2014 |