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SCHOLTUS
à Paris (°1848)

1849

Échappement composé

Brevet de 1849 : "Scholtus, adapta à ses instruments, un échappement composé, emprunté aux différents systèmes aujourd'hui dans le domaine public.

La déviation occasionnée dans les pianos par la tension des cordes, étant une des principales causes du peu de durée des instruments ordinaires, neutraliser cette déviation a été le problème que beaucoup de facteurs se sont proposé.

Mais tous les moyens imaginés ayant été jusqu'à ce jour insuffisants et trop faibles pour résister à un tirage aussi énorme.

Scholtus imagina un système de mécanisme assez énergique pour maintenir l'accord et sur lequel la température n'a aucune influence; il maintient le sommier, et le contre-sommier, sans craindre le décollage, presque toujours inévitable dans certains climats.

Il fait emploi, dans ce système de doubles crampons, dits Crampons-Scholtus, avec écroux mobiles, au nombre de quatre, espacés régulièrement sur la longueur de l'instniment et saisissant dans toute leur épaisseur les sommiers et contre-sommiers.

Ces crampons se composent d'une barre de traction en fer laminé, rabattu, ayant la forme d'un 7 allongé, dont le crochet vient se rabattre sur le sommier, où il est solidement maintenu par une vis.

Cette barre se continue jusqu'à la partie inférieure où elle pénètre dans le contresommier des pointes d'accroché et s'y trouve arrêtée par un écrou qui sert non-seulement à la maintenir, mais aussi à la raccourcir ou à la rallonger.

Pour les pays soumis à une très-grande variation de température, le facteur a opposé de la résistance à la dilatation des barres de traction en fer, en les accouplant solidement à une barre de cuivre. (B. F.)" Organographie : La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861


1855

Piano à crampons

'Piano à crampons', 1855 Dictionnaire des instruments de musique, Jacquot, 1886  -

"Scholtus. Nouveau barrage creux. Ce barrage est creux, cintré derrière et arrondi vers les cordes; à cet effet il est construit dans des calles spéciales.

Cette construction, des plus solides, diminue plutôt que d'augmenter le poids du piano, et a pour effet d'opposer un contretirage aux cordes, de garantir le piano des accidents qu'occasionnent l'humidité ou la trop haute température de l'atmosphère.

Ce barrage est monté sur six barres en fer cintrées dans leur longueur et dont les extrémités ont la forme d'un support. Ces barres font arcs-boutants entre une autre barre placée horizontalement dessous et à fleur du sommier des chevilles, et le grand sommier en fer du bas qui emboîte toute la base du piano.

Elles sont collées et callées dans chaque montant du barrage. En outre, des crampons de fer, ayant la forme d'un 7 allongé, au nombre de deux, quatre ou six, prennent la partie supérieure du sommier des chevilles, et toute l'épaisseur du sommet du barrage, longent ensuite toute la hauteur de l'instrument, traversent le grand sommier en fer du bas où ils se serrent en dessous au moyen d'unécrouet d'une clé.

On se procure par cette construction l'avantage d'assurer plus longtemps la tenue de l'accord et de conserver à la table d'harmonie toutes ses qualités." Organographie : La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861

 

1856

Brevet de 1856 : "Scholtus, nouveau mouvement de pédales; ce mouvement, pour les pédales des pianos quel qu'en soit le nombre, fonctionne par le moyen d'une tringle ou d'une corde de matière quelconque poussant ou tirant.

En adoptant ce mouvement très simple et sans ressort on remplace avantageusement tous les autres mouvements : car, moins il y a de frottement, moins il y a de bruit; ensuite, le fond ou le bas du piano est entièrement libre, et donne toute facilité pour remettre les cordes." Organographie : La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861


1857

Piano miniature

'Piano miniature', fait par SCHOLTUS, de Paris, en 1857 Dictionnaire des instruments de musique, Jacquot, 1886

Piano de voyage

'Piano de voyage', 82 notes et 60 kilo  - "Pierre SCHOLTUS, établi en 1848, trouva le moyen de construire un piano de voyage de 82 notes, dont le poids n’était que de 60 kilo. Au lieu de 240, et dont la plus grande dimension (largeur) n’était que de 1m 10 (1856).

Il imagina aussi une pédale douce par le rapprochement des marteaux et des crampons, contre le tirage des cordes qui portent son nom." Les facteurs d'instruments de musique : les luthiers et la facture instrumentale : précis historique, Constant Pierre, E. Sagot, 1893


1858

Brevet de 1858 : "M. Scholtus, a Paris ; perfectionnements aux pianos. (11 juil. — 15 ans.)" Bulletin, 1858, p. 384


1882

La table d'harmonie

Brevet de 1882 : "151,475. Brevet de quinze ans, 9 octobre 1882; Letailleur et Scholtus, à Paris, rue de la Tour-des-Dames, n° 13. Nouveau système de facture de la table d'harmonie et de consolidation du barrage des pianos droits et à queue, dit nouveau système Scholtus." Bulletin des lois de la République française, 07/1883, p. 1432 (gallica.bnf.fr)


1883

Patent of 1883 : "April 11, 1883. – LOUIS N. LETAILLEUR and PETRUS SCHOLTUS. Improvements in sounding-board, increasing its solidity and sonority." The History of the Pianoforte: With an Account of the Theory of Sound and ..., Edgar Brinsmead, 1889, p. 234

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Pour les références voyez la page
pianos français 1840 - 1849


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