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BERNHARDT
à Paris (°1824)

1827

PARIS - "M. Bernhardt, à Paris, rue de Touraine, 16. Pour pianos d'un travail extrêmement soigné." Rapport sur les produits de l'industrie française, 1828, p. 391-392

PARIS - "[...] Je ne finirai pas cet article sans faire un reproche à nos facteurs les plus fameux ils veulent s'enrichir trop vite, et le prix de leurs pianos est trop élevé.

Beaucoup de gens, sans être avares, pensent comme Harpagon: il est tout naturel que l'on cherche à faire grande chère avec peu d'argent.

M. Bernhardt facteur, rue de Touraine, n° 6, au Marais, doit les satisfaire sous ce double rapport de beaux et bons pianos, un prezzo ragionevole voila une excellente recommandation." Journal des débats politiques et littéraires, 04/09/1827, p. 4

1834

PARIS - "M. BERNHARDT, à Paris, rue Saint-Maur n° 17. - Il a présenté deux pianos, l'un carré, l'autre vertical.

Il occupe 40 ouvriers à faire annuellement environ 150 pianos, qu'il livre à des prix peu élevés. Le jury prononce le rappel de la médaille de bronze décernée en 1827 à M. Bernhardt." Expo 1834, Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, Charles Dupin, p. 289

PARIS - "1460 (147). M. Bernard, rue Saint-Maur, n° 17, faubourg du Temple, à Paris, ayant une magasin rue de Touraine, n° 6, au Marais, avait exposé trois pianos, le premier à queue, le second carré, et le troisième vertical.

Il en fabrique anuuellement environ 150, qu’il vend à des prix très-modérés. En 1827, il reçut la médaille de bronze : le jury de 1834 a déclaré qu’il en est toujours digne." Le musée artistique et industriel: exposition 1834, p. 188

PARIS - "M. BERNHARD, Facteur de pianos, à Paris, rue Saint-Maur-du-Temple, n°17. - n° 922. —

Le piano exposé par cet habile facteur a été considéré par nos amateurs comme un instrment parfaitement soigné et digne de soutenir coucurrence des autres facteurs, pour l'éclat du son et le fini du mécanisme. ( Médaille d'argent.) " Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences et des arts, de l'arrondissement de Valenciennes, 1835, p. 87-88

PARIS - "L'un de nos plus habiles facteurs de pianos, M.Bernhardt, dont on avait déjà apprécié et récompensé le mérite aux expositions de la capitale, en lui accordant une médaille, vient d'obtenir le même prix à l'exposition de Valenciennes. Le jury lui a décerné une médaille d'argent." Revue de Paris, 1836, p. 79

1835

TOULOUSE - "Bernhard, fabricant de pianos, Rue du faubourg Poissonnières, n° 28, à Paris. Deux pianos." Exposition produit de Beaux Arts de l'industrie à Toulouse, 1835, p. 92 (num.bibl.toulouse.fr)

1836

PARIS - "137. - P. Bernhardt, fabricant de pianos, rue du Faubourg-Poissonnière, n. 28 : ses ateliers rue Saint-Maur n. 17, faubourg du Temple, ayant obtenu une médaille d'argent aux expositions nationales de 1827 à 1835.

Il expose un piano carré, perfectionné, à double sonnerie, doublé en cuivre, à trois cordes, six octaves et demie." Exposition des produits des membres de l'Académie de l'industrie à l'Orangerie des Tuileries, en 1836, Joseph-Jacques Odolant-Desnos, 1836, p. 95

1838

PARIS - "[...] mais examinons le charmant piano carré de M. Bernhardt, facteur, rue de Buffault, n° 17.

Ce piano, qui est de la plus petite dimension que l'on puisse établir, remplace avec avantage, dans les petites localités, les pianos droits ou pianinos.

Son mécanisme est d'une extrême simplicité, et pour la force et l'ampleur des sons, il lutte avec avantage contre le piano droit ordinaire.

Ce nouveau piano ne coûte que 5 à 600 fr. M. Bernhardt est l'un de nos principaux fabricans.

On peut voir, dans ses magasins, des pianos de tous genres, et particulièrement des pianos verticaux d'une très-belle harmonie." Expo dans l'Orangerie des Tuileries 1838 - L'Indépendant, 05/07/1838, p. 2

1839

PARIS - "Parmi les habiles facteurs qui marchent dans la voie du progrès, il faut citer M. Bernhardt, dont la fabrique tient une place honorable dans la classe de celles qui viennent immédiatement après les grandes maisons de Paris.

Sorti, en 1824, des ateliers d'Erard, ou il a travaillé quelques années, il ne tarda pas à se faire remarquer parles bonnes qualités de ses instruments.

En 1827 il reçut une médaille de bronze, qu'on rappela en 1834; depuis cette époque sa fabrique s'est décrue au point qu'elle occupe aujourd'hui plus de soixante ouvriers.

Nous avons visité le magasin de M. Bernhardt, et un examen attentif de plusieurs pianos de divers genres nous a prouvé le soin que ce facteur apporte à la  confection de tous ses instruments.

Ajoutez la modicité du prix, et vous expliquerez facilement le succès qu'obtiennent les pianos qui sortent de ses ateliers : M. Bernhardt fabrique, à ce qu'il assure, vingt-cinq pianos par mois.

Les instruments exposés par ce.facteur étaient au nombre de trois, savoir un piano à queue, un piano carré et un pianino. Le piano à queue, de petite dimension, est établi sur un nouveau système; le mécanisme, à frappement en-dessus, diffère de ceux que l'on a employés jusqu'ici.

Il nous a paru bien combiné pour la solidité, mais le clavier présente un défaut qui consiste en ce que le doigt de l'exécutant sent le décrochement de l'échappement sous la noix du marteau, sentiment désagréable dont il importe de faire dis paraitre la cause.

M. Bernhardt qui, du reste, a reconnu lui-même cet inconvénient, nous a dit pouvoir y remédier par une légère modification du mécanisme. Nous attendrons de cette amélioration, avant de porter un, jugement définitif.

Sous le rapport du son et de la solidité, ce piano nous a paru satisfaisant.  Le piano carré à trois cordes, construit sur un plan perfectionné, ne présente rien de nouveau par rapport à la mécanique qui est celle des Anglais employés par beaucoup de facteurs.

Il est bien fini dans les détails et se distingue par ses bonnes qualités. Dans le pianino, M. Bernhardt a tâché de réduire encore la forme déjà si petite des autres instruments de ce genre; il y a introduit un nouveau mécanisme qui fonctionne bien : le son nous a paru très fort eu égard au petit volume de l'instrument.

En somme M. Bernhardt n'a pas démérité cette année de la réputation dont il jouit. Aussi le jury a-t-il reconnu ses efforts en lui décernant une nouvelle médaille de bronze." Revue et gazette musicale de Paris, Volume 6, 1839

PARIS - "M. Bernhardt. - Cet artiste distingué occupe soixante-dix ouvriers et confectionne, chaque année, trois cents pianos de tous genres qu'il livre à des prix très-modérés.

Honoré de la médaille de bronze en 1827 et en 1834, lejury le juge digne d'une nouvelle récompense du même genre." Rapport du Jury Central, Exposition, des produits de l'Industrie Française en 1839, M. Savart, rapporteur, 1839, p. 344

PARIS - "Pianos droits et verticaux. (N° 852.) Bernhardt, rue Buffault, 17. - Ateliers, rue Saint-Maur.

Les pianos de M. Bernhardt sont appréciés depuis quinze ans dans le commerce. Ceux à forme carrée lui ont mérité, depuis longtemps, des médailles de bronze et d'argent aux différentes Expositions de l'industrie.

Ses pianos droits et verticaux ont obtenu le suffrage des connaisseurs, ils figurent aujourd'hui dans un grand nombre de salons.

Ses pianos à queue se recommandent aussi par un nouveau système de mécanisme qui nous a paru fort remarquable. Chaque Exposition révèle un progrès toujours croissant dans le mode de fabrication de M. Bernhardt." La France Industrielle, 23/05/1839, p. i

1841

VALENCIENNES - "Les pianos se multiplient comme les grains de blé ; outre ceux de MM. Bernhard, Bierstedt et Souffleto [sic], déjà connus à Valenciennes par les dépôts de MM. Noël, Caulier et Mailliol, bijoutier, on en a vu à notre exposition provenant de nouveaux facteurs MM. Rogez et Leblanc, et très-remarquables comme jolis meubles." Mémoires de la Société d'agriculture, 1841, p. 74

1844

PARIS - "Il a exposé un piano à queue, un piano carré et un piano droit à cordes verticales." Rapport du Jury central ..., Paris Jury central, Imprimerie de Fain et Thunot, 1844

PARIS - "Le mème jour, nous avons remarqué que LL. MM. se sont arrêtées aux pianos de M. Bernhardt; Mlle Virginie Bernhardt a exécuté sur un excellent piano droit un morceau que LL. MM. ont écouté avec attention.

S. M. la reine a même daigné féliciter le jeune pianiste tant sur la force et la précision de son jeu que sur la pureté et l'ampleur des instruments." Revue scientifique et industrielle, Volume 17, 1844, p. 195

PARIS - "M. Bernhardt est connu du monde artistique par la bonne qualité de ses pianos. Etabli facteur depuis 20 ans, sa fabrique a toujours été en bonne voie à l'exposition de 1827, il obtint la médaille de bronze et depuis cette époque il a contribué à apporter de grandes améliorations dans la construction des pianos.

Cette année, M. Bernhardt présente au concours un piano droit vertical, un piano à queue petit format. Ce facteur a apporté tous ses soins dans la fabrication des pianos à frappement en dessus, et son mécanisme est des plus ingénieux; il est simple, facile et durable.

Diminuer la longueur du piano à queue et en réduire le prix, tel a été le bat de ce facteur depuis huit ans; car, malgré la popularité du piano droit, le piano à queue sera toujours préféré par l'artiste, à cause de la puissance du son.

Pour y arriver il a supprimé les barrages et les arcsboutans en fer. Le fond est semblable au chassis d'un piano droit. Son sommier de chevilles est d'une force ordinaire, et, par son système des corde placées près de la force du bois, toutes les pièces peuvent être plus faibles.

Il a remplacé le sommier des pointes par un barrage de cuivre, et a rendu la table d'harmonie plus vibrante. M. Bernhardt est un facteur consciencieux et il jouit, en province, d'une belle réputation.

Lors de la visite du roi, nous avous été charmés des sons de son piano à queue, que sa Mlle Virginie Bernhardt, charmante élève de M. Herz, a fait valoir avec beaucoup d'habileté l'élève a été digne de son maître." La France Musicale, 1844

PARIS - "1010. Bernhardt (P.), facteur du roi. Magasins rue de Buffault, 17, faubourg Montmartre; ateliers et dépendances, rue Saint-Maur, 17, faubourg du Temple, à Paris.

Ce fabricant a apporté dans la facture des pianos des améliorations immenses, qui lui ont valu un brevet d'invention et des médailles d'argent aux expositions de 1827, 1834, 1835, 1839.

Cette année, il expose un piano à queue nouveau modèle perfectionné à sept octataves; un second également à queue, breveté, à frapper dessus ; enfin un troisième piano vertical, dont les perfectionnements sont en trop grand nombre pour être relatés ici.

Tous les produits de M. Bernhardt sont d'ailleurs remarquables par leur perfection, leur solidité et la modicité de leurs prix." Catalogue explicatif et raisonné des produits admis à l'exposition quinquennale de 1844, p. 16 (gallica.bnf.fr)

Pour les références voyez la page
pianos français 1800 - 1829


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