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LACAPE Jean Jules
à Paris (°1855)

1868

"On lit dans la Vie Parisienne : [...] Par une heureuse combinaison, résultat d'ingénieuses recherches, M. Lacape fait faire en ce moment des pianos mécaniques, d'après son système, et dans ses ateliers règne en ce moment la plus grande activité pour la fabrication de l'harmoniharpe.

Ce nouvel instrument, dont nous donnerons la description dès qu'il aura paru, aura un clavier de 85 notes. Les cordes seront pincées, au lieu d'être frappées ; ce qui donnera une production de sons plus beaux et plus distincts.

L'harmoniharpe sera mis en jeu plus particulièrement par le mouvement des pieds sur un clavier à pédales, et nous sommes heureux d'apprendre que l'inventeur désire le soumettre à l'appréciation des artistes les plus distingués une fois terminé.

Nous ne doutons nullement des soins minutieux que le célèbre facteur apportera dans ce nouveau genre de travail, et nous espérons que les brillantes qualités de ce nouveau-né ne le céderont en rien â celles que nous avons remarquées dans tous ses autres instruments : L'orgue-harmonium, jusqu'à présent le plus beau et le plus expressif des instruments à clavier; Les pianos riches et ordinaires, ces derniers à la portée des bourses les plus modestes.

Enfin le piano-pianiste, cet instrument à mécanisme compliqué, jouant seul, et dont nous avons cité à maintes reprises, les résultats merveilleux. Nous voudrions terminer cette fois encore par une indiscrétion ; mais, après mûre réflexion, nous nous réservons de la faire en temps et lieu.

En la faisant maintenant, nous nous exposerions à blesser les susceptibilités du bienveillant facteur qui nous occupe, comme aussi à nuire, par notre bavardage. à une autre nouvelle découverte, qui viendra s'ajouter comme un fleuron de plus à ses anciennes créations. - GUILLAUME D'AX." Journal des Instituteurs, 28 juin 1868, p. 361

1869

PETITE CHRONIQUE

"Ces jours derniers, des pianistes et des organistes émérites étaient invités dans les salons de M. Lacape, 29, boulevard Saint-Martin, pour y entendre, essayer et admirer un nouvel instrument dû aux savantes et ingénieuses combinaisons de ce célèbre facteur. Cet instrument a reçu le baptême, il porte le nom d'harmoni-harpe.

Sa forme est élégante; elle tient à la fois de la harpe, du piano et de l'orgue, et ne laisse rien à désirer sous aucun rapport.

Trois claviers, deux pour les mains et un pour les pieds, frappent le regard de prime abord.

Ils sont loin d'être inégaux, pâteux, paresseux, indociles, en un mot. Leur docilité a été appréciée dans les passages qui demandent de la délicatesse et surtout dans les, traits où il faut du mordant sans dureté. Les sons de la harpe, du piano et de l'orgue, dont nous avons admiré avec étonnement la qualité, le volume et la limpidité, se marient parfaitement en s'échappant de cet instrument que nous pouvons appeler une heureuse création. Ce nouveau-nê a trouvé sa place au château de Tailleville (Calvados).

M. Meilério Mêler a voulu en être le propriétaire. Nous sommes heureux de pouvoir constater que M. Lacape n'est pas tout bonnement un industriel, mais bien un artiste facteur. Ennemi de la routine il a cherché à créer et à perfectionner surtout les pianos et les orgues-harmoniums.

Une petite merveille, c'est son piano-pianiste qu'il appelle le piano automatique, instrument à deux fuis jouant seul sans moteur apparent, ou pouvant être touché au doigté ordinaire. Nous ne sommes pas seul à juger ainsi cet homme de talent.

M. Guillaume d'Ax, qui sait si justement apprécier le savoir-faire de nos artistes-facteurs, a mentionné M. Lacape dans ses Mystères du piano, que. nous avons lus avec un vif intérêt.

Ce livre est très-bien fait et sera très-utile. Faire sortir le piano de son origine ténébreuse, disséquer adroitement le corps et l'âme de cet instrument, parler avec clarté des brillantes qualités qui doivent le distinguer des meubles insonores et détraqués, initier enfin le lecteur à son hygiène : tel est en partie le brillant résultat auquel l'auteur est arrivé.

M. Guillaume d'Ax a comblé une lacune qui existait depuis longtemps et aura rendu un signalé service non-seulement aux artistes, mais encore à toute personne qui possède ou voudra posséder un piano." La Vie parisienne : moeurs élégantes, choses du jour, fantaisies, voyages, théâtres, musique, modes, 02/01/1869, p. 119 (gallica.bnf.fr)

LES PIANOS ET ORGUES DE M. J. LACAPE

"L'achat d'un piano est une opération trèsdélicate. Beaucoup de personnes sont à même d'apprécier les qualités d'un instrument qu'elles essaient pour la première fois; mais il arrive souvent que ces qualités n'ont que l'apparence.

Tel piano qui, pendant six mois aura donné des sons pleins, vibrants, harmonieux, passera tout a coup à l'état de chaudron.

Vice dle construction ou économie maladroitedansla dépense de fabrication.

Il en résulte ceci le public, las d'être trompé, prend le parti d'acheter les yeux fermés en s'adressant exclusivement a ce petit nombre de maisons très-connues qui méritent leur réputation, mais ne se font pas scrupule de la faire payer fort cher.

Entre les maisons que je viens de citer et celles qui sacrifient tout au bon marché, il y a un terme moyen :  c'est de faire aussi bien que les grandes réputations, en se contentant d'un moindre bénéfice.

Eh bien, cela est triste à dire; mais les habiles et honnêtes industriels qui suivent cette voie en sont souvent victimes.

Ils n'ont pour attirer l'attention du public que leur talent et leur bonne foi cela vaut-il la séduisante pro messe d'un bon marché fabuleux ou le prestige de certains noms universellement connus ?

Ces réflexions me venaient à l'esprit l'autre jour en visitant les ateliers de M. J. Lacapc (29, boulevard Saint-Martin.)

Que de temps il a fallu à cet artiste, à ce facteur intelligent entre tous, pour arriver à se faire une place au soleil et à pouvoir rivaliser avec les maisons de premier ordre.

Et cependant que d'inventions ingénieuses ne lui devons-nous pas ?

Son piano Automatique, son pedallier-harpe, son harmonium-harpe, autant de témoignages eclatants de la fécondité d'esprit de M. J. Lacape, suffiraient à trois réputations.

Que d'efforts il a fallu cependant pour les défendre contre la jalousie et l'injustice des concurrents.

Mais enfin des artistes compétents se sont prononcés ici même et dans d'autres journaux sur la supériorité réelle, non-seulement de ces instruments nouveaux, mais encore de tous ceux que fabrique M. Lacape.

MM. Brandus et Dufour, les célèbres éditeurs de musique en ont voulu des spécimens en dépôt dans leurs magasins, afin de les recommander à leur clientèle.

Entin, pour compléter l'énumération de ces témoignages sympathiques d'amateurs éclairés, nous dirons que M. J. Lacape a été nommé fournisseur breveté de plusieurs maisons royales et princières, et qu'il a obtenu de nombreuses récompenses dans maints concours artistique, tous encouragements plus que mérités par douze années de lutte et d'efforts constants et dignes de recevoir la consécration du public." La Vie parisienne : moeurs élégantes, choses du jour, fantaisies, voyages, théâtres, musique, modes, 02/01/1869, p. 928 (gallica.bnf.fr)
 

1870

"Un très-grand succès accueille le piano automatique Lacape. Non seulement c'est un piano d'excellente facture, soigné dans tous les détails, d'une grande beauté et d'une grande égalité de son ; mais l'habile ingénieur y a ajouté un complément qui le rend indispensable à toutes les personnes aimant la musique et qui ne sont pas musiciennes; car il joue tout seul sans moteur apparent toute la musique possible.

— Il y a loin de là aux pianos mécaniques fabriqués jusqu'à présent et dont on ne peut rien tirer sans un manœuvre qui s'échine à tourner une manivelle, en même temps qu'il doit faire passer sous le mécanisme, avec une attention soutenue, — s'il ne veut couper ou intervertir les phrases du morceau exécuté, — une série d'innombrables planchettes.

Aussi l'automatique Lacape, dont le moteur est invisible, qui n'exige aucun travail, et qui constitue réellement un double instrument, est-il destiné à prendre sa place partout et notamment dans les châteaux et les maisons de campagne où il offrira à la fois à la famille et aux invités le triple avantage du piano habituel, de l'audition instantanée des plus beaux chefs-d'œuvre de la musique ancienne ou moderne, au choix, et celui de remplacer de la façon la plus agréable et la plus commode un pianiste pour faire danser." La Revue et la Gazette Musicale de Paris, Volume 37, 1870, p. 95

"AUTOMATIQUE LACAPE. - Automatique Lacape est avant tout un excellent piano qui ne diffère des autres que par l'addition importante d'un molear au moyen duquel l'instrument joue seul toute espèce de musique comme si l'instrument était touché par un artiste habile.

— Automatique Lacape surpasse tout ce qui jusqu'à ce jour' a été fait dans ce genre.

— S'adresser pour le voir et l'entendre, dans les magasins de l'inventeur, boulevard Saint - Martin, 29, ou au Magasin de musique Brandus, 103, rue de Richelieu; il s'y vend au même prix qu'à la fabrique. Chez les éditeurs BrandUS et DUFOUR, 403, rue de Richelieu" La Revue et la Gazette Musicale de Paris, Volume 37, 1870, p. 127 et Revue et gazette musicale de Paris, Volume 37, 10/04/1870, p. 119

1876

Piano droit ca. 1867

"Un piano de la maison LACAPE, 29, boulevard Saint-Martin, serait certainement bien accueilli. Nous conseillons à nos lectrices et lecteurs une visite à cette importante manufacture, afin qu'ils puissent juger de l'élégance et de Imperfection de ces pianos M. Lacape dont la réputation est faite dans le monde des artistes est l'heureux inventeur de plusieurs modèles de pianos maintenant très répandus.

Son piano automatique dont le mécanisme est simple, joue seul et sans moteur apparent; ses pianos à queue avec couvercle jalousie s'ouvrant et se fermant à volonté au moyen d'une pédale, sont acceptés par les pianistes les plus distingués. Nous pourrions commettre une indiscrétion et parler du piano sténographe que M. Lacape prépare pour la grande exposition; mieux vaut laisser au public toute la surprise de cette merveilleuse invention. Nous la ferons connaître au bon moment." Le Figaro, 28/12/1876, p. 2 (gallica.bnf.fr)

"M. J. Lacape, inventeur du piano automatique, boulevard Saint-Martin, à Paris avait-il donc assez de sa première victoire qu'il semblait s'être mis en dehors du mouvement industriel ? Non! S'il s'était retiré comme Achille, gous sa tente, s'étaît pour se livrer à de nouvelles études.

Le voici, de nouveau, armé de perfectionnements qui lui permettront de réduire de, 500 francs le prix de ses pianos automatiques à clavier. M. J. Lacape est en outre, à la veille de réaliser une invention qui sera très précieuse pour les compositeurs c'est un ingénieux mécanisme de sténographie musicale permettant de saisir au vol les notes les plus rapides. des divers instruments.

Ce merveilleux système s'appliquera également à la parole et reproduira fidèlement toute conversation. Il prendra fin un mot l'esprit sur le fait." Le Figaro, 28/11/1876, p. 3 (gallica.bnf.fr)

1877

"Paris danse, Paris est toujours en fête; on peut alors recommander les excellents pianos de Lacape, 29, boulevard Saint-Martin. Le Piano automatique est une invention merveilleuse que nous avions déjà fait connaître dans différents Courriers.

Le piano à queue à couvercle jalousies est aussi une nouveauté très-intéressante, fort appréciée de nos grands artistes.

Les pianos de M. J. Lacape sont connus dans le monde entier, et leurs qualités réelles bien constatées par de véritables amateurs assurent leur supériorité. Disons que la fabrication de ces pianos ne laisse rien à désirer et qu'elle se fait sous la surveillance de M. Lacape. C'est une garantie de plus." Le Figaro, 26/02/1877, p. 3 (gallica.bnf.fr)

"Pour terminer disons encore quelques mots de la maison J. Lacape. 29, boulevard Saint-Martin. M. Lacape est un maître inventeur qui fait du piano absolument ce qu'il veut.

Voyez ses pianos automatiques qui jouent seuls-la musique la plus difficile, ses pianos à queue à couvercle jalousie,- son merveilleux piano sténographe; mais pas d'indiscrétion, le moment de parler de ce petit chef-d'œuvre n'est point venu.

M. Lacape s'occupe aussi de la fabrication de tous pianos sur commande. La maison expédie sans auoun retard avis donc à nos abonnés de province et de l'étranger." Le Figaro, 19/03/1877, p. 3 (gallica.bnf.fr)

"Dans quelques jours, on ne parlera que de bals et de receptions, c'est le moment alors de dire un mot du piano, cet auxiliaire indispensable de toutes les fêtes. Malgré les sarcasmes qu'il est de mode de lancer contre cet instrument, l'usage tend bien heureusement à s'en répandre de plus en plus.

La vérité est qu'il y a peut-être une trop grande quantité de mauvais pianos. Il faut donc avoir un bon piano. En supposant qu'on ait rencontré un instrument d'excellente qualité, on veut encore un meuble décoratif; donc, pour acquérir un bon, un excellent piano, possédant une grande puissance de sons moelleux et harmonieux, un clavier parfait, nous adresserons nos lectrices à la maison J. Lacape, 29, Boulevard Saint-Martin.

M. Lacape est un véritable artiste qui comprend toute l'importance d'une bonne exécution, aussi ses instruments ne laissent-ils rien à désirer sous aucun rapport. Inventeur des pianos automatiques à cordes obliques et des pianos à queue à couvercle jalousie, il cherche encore à apporter de nouveaux perfectionnements ces merveilleuses pièces, qui ont obtenu en France et à l'étranger un bien légitime succès.

Ces instruments sont absolument remarquables leur construction en est des plus élégantes, et, dernier détail intéressant, les prix en sont très abordables.

M. J. Lacape, du reste, n'est pas un débutant les produits de sa fabrication lui ont valu des premières récompenses à toutes les expositions, et les félicitations du monde artistique. Les salons de M. Lacape (29, boulevard Saint-Martin) sont ouverts tous les jours, de midi à quatre heures avis donc à nos lecteurs et lectrices." Le Figaro, 12/11/1877, p. 3 (gallica.bnf.fr)

1878

"Bien que nous soyons en plein carême, les bals et sauteries intimes ne discontinuent pas; on peut donc recommander encore les excellents pianos de J. Lacape (29, boulevard Sainte Martin).

Avoir un bon piano, le point délicat. Lacape est musicien, il comprend toute l'importance, dans l'exécution d'un morceau, d'un clavier facile à manouvrier, aussi ses instruments ne laissent-ils rien à désirer. Ce sont de forts beaux meubles d'une construction élégante, et les prix en sont très modérés." Le Figaro, 08/04/1878, p. 3 (gallica.bnf.fr)

1881

"Lacape (J.), inventions diverses, pianos - automatiques à deux fins, pianos portophones à deux fins. On joue avec expression sans être musicien. Pianos ordinaires droits et obliques et nouveau piano-harpe arstique, boul. St-Martin, 29, et rue Meslay, 36." Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration, 1881, p. 1522 (gallica.bnf.fr)

1883

"Depuis longtemps, l'infatigable inventeur J. Lacape, 29, boulevard Saint-Martin, n'a lancé dans la circulation aucune création nouvelle. Nous le croyons absorbé dans la fabrication de ses pianos podophones.

Ce système obtient d'ailleurs tout le succès désirable. Comment en serait-il autrement d'une invention que les connaisseurs considèrent comme appelée à rendre tout le monde musicien à peu de frais, et à propager partout l'art de la musique. Relevons quelques noms dans la liste des médailles d'honneur qui viennent d'être accordées pour acte de courage ou de dévouement." Le Figaro, 25/01/1883, p. 3 (gallica.bnf.fr)

1884

"Monsterveiling van eene zeer aanzienlijke en precieuze partij diverse goederen [...] der Internationale, Koloniale en Uitvoerhandel-Tentoonstelling [...] 7-octaafs Piano Podophone, uit de beroemde fabriek van 'J. LACAPE & Cie, à Paris'; deze Piano kan zoowel met den voet als met de hand bespeeld worden en is hetzelfde fabricaat, welk een groot succes behaald heeft op de laatst gehouden tentoonstelling.  [...]" Het Nieuws van de dag, 25 januari 1884

1885

'Bon piano, ½ oblique, 7 octaves, 500 Fr.' [voir déjà les trois pédales]

"LACAPE (J.) ET CIE, INVENTION UNIQUE, bon piano ½ oblique, 7 octaves, 500 fr. PIANO PODOPHONE Eolien à clavier de 7 octaves ; on apprend à jouer de suite brillamment, boul. St-Martin, 29, et rue Meslay, 36." Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration, 1885, p. 1683 (gallica.bnf.fr)

1888

"LE PIANO-CLAVIGRAPHE - J. Lacape - Fabricant de pianos - 29, boulevard Saint -Martin, 29, Paris - Le PIANO-CLAVIGRAPHE est une nouvelle et intéressante invention que tous les Artistes et Compositeurs voudront connaître." Le Figaro, 14/07/1888, p. 112 (gallica.bnf.fr)


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pianos français 1850 - 1874


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