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KRIEGELSTEIN
à Paris (°1831)

1840

"[...] On a entendu à ce concert un excellent piano carré sorti des ateliers de MM. Kriegelstein et Ch. Plantade.

La belle qualité de son de cet instrument se rapproche beaucoup de celle des pianos à queue et justifie pleinement la réputation de ses facteurs." Le Ménestrel, 10/05/1840, p. 4

1845

"La fabrique de MM. Kriegelstein et Plantade mérite encore d'être citée avec éloges.

M. Kriegelstein est un facteur soigneux et instruit. La construction de ses pianos se distingue par une grande perfection dans le fini du travail qu'il surveille et dirige lui-même.

A l'aide d'une succession d'inventions très-ingénieuses, il est parvenu à donner au jeu de ses claviers une extrême douceur, très-appréciée des pianistes." Archives du Commerce, Volume 36, 1845, p. 394

1850

"Piano de KRIEGELSTEIN. - Paris, 25 septembre 1850. On a observé que les perfectionnements apportés dans la fabrication des pianos sontjpour quelque chose dans les talent des exécutants. Les instruments de M. Kriegelstein, dans lesquels les arrière-vibrations dissonnantes sont complétement éteintes au moyen d'un nouveau système d'étouffoirs, sont maintenant acceptés partout.

Ce qui les distingue, c'est non-seulement le volume et la belle qualite des sons, mais encore une foule d’inventions dont l’une des plus ingénieuses est le mécanisme qui produit les elTets du double échappement dans le piano à queue et le piano droit sans complication de pièces mécaniques.

Ce sont ces mérites, joints à celui d’une grande modicité dans les prix, qui entretiennent dans les ateliers de M. Kriegelstein, rue Laval, 33 et 35, et dans ses magasins de vente, rue Laffitte, 53, une incessante activité.

Ajoutons que les remarquables inventions dont cet habile facteur s'est assuré la propriété par un brevet de quinze annees luiont valu des médailles d`argent et d’or aux diverses expositions nationales." Courrier du Gard, 05/10/1850, p. 557 (Biblioteque-numerique.nimes.fr)

1879

INCENDIE

"Incendie boulevard Bessières. Hier soir, un peu avant huit heures, une immense lueur s'élevait au nord de Paris et faisait croire à une conflagration formidable.

C'est au bout de l'avenue de Saint-Ouen, au n° 11 du boulevard Bessières, occupé par la fabrique de pianos Ch. Kriégelstein et Cie, que le feu s'était subitement déclaré, quelques minutes après le départ des ouvriers.

Les premières flammes, sortant d'un sechoir situé au centre de, l'établissement, furent aperçues par des locataires du passage Sainte-Marie, qui donnèrent aussitôt, l'alarme.

Dès le début de l'incendie, qui prit en peu de minutes des développements considérables, on vit arriver les pompiers de Clichy, de Saint-Ouen et de Levallois, suivis bientôt, de ceux de la caserne de la rue Blanche, de la Pépinière, de la Villette, de l'état-major, de la pompe de la fabrique de pianos Bord, boulevard d'Epinay, à Saint-Ouen, etc. A neuf heures, trois pompes à vapeur étaient en action, et, malgré la violence du vent, la part du feu était rapidement faite.

Une heure après, tout danger réel avait disparu la machine à vapeur et les soieries étaient préservées. Les dégâts sont toutefois considérables.

Le colonel et le lieutenant-colonal des pompiers M. Caubet, chef de la police municipale M. Marcadier, commissaire de police du quartier des Epinettes les officiers de paix des dix-septième et dix-huitième arrondissements étaient présents, ainsi qu'un piquet en armes et un piquet de travailleurs arrives au pas gymnastique fournis par le 82° de ligna caserne à la Pépinière et commandé par le lieutenant Danny.

Il n'y a pas eu d'accidents graves. Le caporal Hugonet et le sapeur Granger, de Saint-Ouen, ont été blessés légèrement.

On signale comme s'étant particulièrement distingués M. Bret, secrétaire général du congrès de sauvetage, qui a organisé les premiers secours; le fourrier Petit, de la compagnie de Clichy; le sergent-major sous les ordres du lieutenant Denny; M. Jules Meyhafer membre de la Société des sauveteurs, etc. A onze heures, tout était terminé, mais deux pompes à vapeur versaient des torrents d'eau sur les décombres." La Presse, 19/10/1879, p. 3 (gallica.bnf.fr)

1883

"Nous signalons aux artistes et amateurs les nouveaux modèles de Pianos; que la maison Kriegelstein et Cie, expose dans ses salons attenants à sa salle de concert, rue Charras, 4, (boul. Haussmann).

Cette maison, dont la réputation est ancienne et qui a obtenu les premières récompenses aux expositions nationales et universelles, vient de recevoir une nouvelle médaille d'or, à la récente Exposition de Bordeaux." Le Figaro, 25/05/1883, p. 3

1936

Kaspar Joseph Bockshammer

"Kaspar Joseph Bockshammer, 1746. Au courant de l'été 1936 Monsieur F. Zeyer m'a rendu attentif que dans les Actes Notariés aux Archives à Colmar se trouvait à côté d'un inventaire de succession de la fortune du surintendant Kaspar Joseph Bockshammer, un inventaire de sa bibliothèque.

Kaspar Joseph Bockshammer fut nommé surintendant du Comté de Horbourg et de Riquewihr et premier pasteur de cette ville en 1722.

Il avait alors 22 ans, devait donc présenter des capacités qui le rendaient apte à prendre si jeune un poste aussi important.

Le 18 novembre 1727 il épousa une jeune fille fortunée de Riquewihr, Kriegelstein Maria Barbara, parente du célèbre constructeur de pianos à Paris et descendante d'une famille noble suisse. Elle lui donna 10 enfants et mourut à l'âge de 34 ans, le 11 mars 1743. [...]" Bulletin de la Société d'archéologie de Riquewihr, 1936, p. 63

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pianos français 1830 - 1839


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